Alpine A110:

C'est suite à une parole lancée en l'air avec mon frère sur le ton de la plaisanterie, que j'ai décider d'acheté une Berlinette en 1981 afin de me donner du baume au coeur pour me rendre à un nouveau poste de travail qui à prioris ne me plaisait pas du tout. Comme c'était ma seule voiture et qu'elle devait démarrer sans problème l'été et l'hiver, qu'elle devait m'emmener au travail ou chercher le pain, elle devait avoir avoir une consommation raisonnable et ne pas demander des réglages de carburation tous les mois. J'ai donc opté pour le dernier modèle sorti: la 1600 SX.
Plus que la puissance, c'est le tempérament du moteur qui m'a laissé sur ma faim. Pas besoin de regarder le compte tour pour deviner que l'on est à 5000 tours, à 5500 ça se calme encore un peu, et à 6000 inutile d'insister, le rapport supérieur aurait déjà du être passé! Mais c'est un modèle économique, on ne peut pas tout avoir....
Néanmoins je me souviens qu'à l'époque LA fameuse Golf GTI ne me faisait pas peur en vitesse de pointe ou en côte, et si en plus la côte avait des virages, alors là...!
Coté comportement, ça va bien donc, mais attention c'est piégeur. Quand l'avant est inscrit dans la courbe, il faut vite sauter sur l'accélérateur et ne plus avoir à changer d'avis de ce coté là, sinon c'est le tête à queue assuré. J'en ai fait les frais en temps que passager un dimanche soir à moins de 80 km/h sur le périphérique de Paris alors que la voiture n'était à moi que depuis 200km (jupe et aile ar droite plus capot moteur hs), puis en temps que pilote dans une courbe que l'avais l'habitude de passer pied au plancher à environ 130 km/h, mais je n'ai toujours pas compris pourquoi cette fois là, arrivé au point de corde, brusquement la route avait changé de sens. Mon frère à qui je l'avais prêtée m'a raconté que lui aussi c'était fait une frayeur. N'ayant jamais essayé d'autre Berlinette, je pensais que c'était normal et que c'était notre niveau de pilotage qui était en cause, mais avec l'arrivée d'Internet j'ai pu lire des essais d'époque et j'ai bien reconnu dans le texte de l'essayeur le comportement de ma voiture.

Quand j'y repense, elle a beaucoup roulé (130000km) et en a vu de toutes les couleurs cette voiture. Je faisais partie d'une équipe de tennis de table et il nous est arrivé d'être 5 dedans pour revenir d'un tournois (2 derrière et 3 devant!) Mon frère est parti une semaine faire du camping avec, à 3 personnes avec la toile de tente les sacs de couchage et la glacière. Ils n'étaient pas les moins regardés en rentrant le soir au camping!
Je n'ai hélas pas de photos de toutes ces sorties car les appareils numériques n'avaient pas encore été inventés, mais voici tout de même quelques images du temps de sa splendeur:

1981: Arrivée de la Berlinette dans sa nouvelle famille
Dans l'ordre d'arrivée: la 2cv que m'avait donnée mon oncle. Pour l'anecdote, j'y avais installé les vitesses au plancher. Je suis allé à Paris avec, mais très rapidement elle a été remplacée par la R5 GTL qui a fait de nombreux allés et retours les WE avec la province pendant 3 années pour retrouver la famille, et enfin la fameuse Berlinette pour aller à non nouveau travail sur Dijon. Des voitures de plus en plus basses ..... et rapides!
 
1987: Sortie sur le circuit de Dijon-Prenois avec le CAB (Club Alpine Bourgogne).
 

1988: sur la piste de karting de Ternant et la touchette:
Une petite touchette sans trop de gravité. Comme je m'étais dit que si un jour par malheur je venais à casser du polyéstère j'en profiterais pour refaire une peinture complète, ce fut l'occasion de débuter l'aventure.....

 

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